HDF Energy qui est un acteur de premier plan, mondial et novateur de la filière hydrogène, nous a amenés à réfléchir et à analyser la manière dont nous pouvons accompagner grâce à nos experts en process métiers et en digitalisation les entreprises des secteurs de l’énergie, des énergies renouvelables et aussi de la mobilité, du transport et de l’automobile. Il y a un nombre d’acteurs importants qui concrétisent la politique européenne pour l’autonomie sur les écosystèmes stratégiques et sur la neutralité climatique d’ici à 2050. Ils sont confrontés à une hyper croissance.
Contexte : Politique Européenne pour l’autonomie dans les écosystèmes stratégiques :
La Commission européenne a clairement affiché son ambition pour une autonomie jugée stratégique pour l’industrielle et le numérique. L’accent mis sur 14 écosystèmes, à savoir : l’aérospatial et la défense, l’agroalimentaire, la construction, les industries culturelles et créatives, le numérique, l’électronique, les industries à forte intensité énergétique, les énergies renouvelables, la santé, la mobilité – le transport – l’automobile, la proximité, l’économie sociale et la sécurité civile, le commerce de détail, le textile et le tourisme, intègre également l’agenda de la neutralité climatique d’ici 2050. (1)
Le rapport a mis aussi en évidence 6 domaines stratégiques dans lesquels l’UE devrait être indépendante : les matières premières, les batteries, les ingrédients pharmaceutiques actifs, l’hydrogène, les semi-conducteurs, les technologies cloud et de pointe.
Sachant que dans le secteur des batteries, seuls 3 % de la production de cellules de batteries li-ion en 2018 ont été fabriqués en Europe (66 % en Chine et 20 % en Corée du Sud, au Japon et dans d’autres pays asiatiques), une action et une politique significatives devaient être introduites – et l’ont été – avec un impressionnant « investissement de 60 milliards d’euros dans la chaîne de valeur de l’électromobilité en Europe pour la seule année 2019, principalement privé = 3,5 fois plus que la Chine » (2). sans parler des investissements importants dans la recherche (270 millions d’euros et 925 millions d’euros pour la chaîne de valeur des batteries industrielles dans le cadre d’Horizon Europe (3). Enfin, dans le cadre de projets importants d’intérêt européen commun (IPCEI), une aide d’État de 3,2 milliards d’euros devrait permettre de mobiliser 5 milliards d’euros d’investissements du secteur privé, tandis que la deuxième subvention IPCEI de 2,9 milliards d’euros devrait entraîner 9 milliards d’euros d’investissements du secteur privé.
En ce qui concerne le secteur de l’hydrogène et sous l’égide de l’IPCEI Hy2Infra, sept États membres (France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal et Slovaquie) fourniront jusqu’à 6,9 milliards d’euros de financement public qui devraient débloquer 5,4 milliards d’euros de financement privé. Les 32 entreprises participeront à 33 projets visant à déployer des électrolyseurs à grande échelle pour produire de l’hydrogène renouvelable, des pipelines de transport et de distribution d’hydrogène d’environ 2 700 km, des installations de stockage d’hydrogène à grande échelle d’une capacité d’au moins 370 GWh et la construction de terminaux de manutention et d’infrastructures portuaires connexes pour les transporteurs d’hydrogène organique liquide (« LOHC ») afin de traiter 6 000 tonnes d’hydrogène par an.(4)
Le chemin vers le succès intégral : les hommes, les femmes et la transformation digitale :
L’Europe a planifié à ce jour 50 projets de gigafactory (5) pour la production de batteries d’ici 2027.
Source: https://evmarketsreports.com/europes-battery-supply-to-ramp-up-by-2030
L’Europe compte aujourd’hui 242 usines de production d’hydrogène.
Source : https://joint-research-centre.ec.europa.eu/jrc-news-and-updates/water-electrolysis-and-hydrogen-growing-deployment-prospects-europe-and-beyond-2023-11-24_en
Parlons d’hyper croissance : à titre d’exemple, si l’on zoome sur notre client HDF Energy, Hydrogène De France qui a présenté son activité commerciale pour 2023 et ses comptes avec une trajectoire prometteuse.
En effet, les chiffres clés (6) de HDF Energy publiés fin 2023 mettent en avant des chiffres de croissance impressionnants :
Les principales conclusions que nous pouvons tirer du rapport sont les suivantes :
– une augmentation significative des portefeuilles de projets « qui sont reconnus par les financiers internationaux comme des solutions techniquement fiables et économiquement pertinentes » (par exemple : le projet à la Barbade est le premier projet soutenu par la Banque mondiale et le Fonds vert pour le climat (GCF)). « HDF estime pouvoir générer, pendant les phases de développement et de construction d’un projet, un chiffre d’affaires compris entre 12 % et 17 % du coût de construction, y compris les services d’ingénierie et la fourniture de batteries et de carburant pendant la construction de la centrale électrique ».
– un chiffre d’affaires stable à 3,9 millions d’euros (contre 3,5 millions d’euros en 2022)
– un capital humain en forte croissance : l’effectif moyen (salariés et prestataires) atteint 112 personnes en 2023 contre 39 en 2021, une augmentation principalement liée au doublement de l’expertise technique dédiée aux projets et au programme industriel. (7))
Dans ce contexte d’hyper croissance, l’équipe achats et IT d’HDF Energy associée à KaOra Partners et Cyrias a été la combinaison gagnante d’un projet livré en trois mois avec succès. KaOra Partners a apporté son expertise dans le cadrage du projet, la sélection des éditeurs de solutions S2C (Source To Contract) et le suivi de la qualité des données et Cyrias son expertise du métier achats et de la Transformation Digitale déployée sur la plateforme cloud SaaS d’Ivalua.
La mission initiale de Cyrias était de comprendre les contraintes d’un projet qui poserait les fondations d’un outil amené à grandir avec l’expansion de HDF Energy. Ainsi notre approche de ce dernier était en quelque sorte similaire à celle de projets internationaux pour les grandes groupes (destinés à s’étendre avec l’intégration de nouvelles régions et leurs organisations et aussi les fusions et acquisitions). Dans ce cas, nous avons dû commencer par mettre l’accent sur la phase de conception du « core model »- c’est-à-dire une conception qui prend en compte les futurs projets et les futures usines. Cela nécessite une flexibilité en matière de budget et de personnel, ce qui est l’un des points forts de Cyrias.
Poser les fondations pour la fonction achats dans le cas de HDF Energy, a consisté à déployer la solution S2C (Source 2 Contract) de notre partenaire Ivalua.
L’objectif premier de cette solution est de rationaliser la collaboration entre les achats, la finance et le juridique chez HDF Energy, mais surtout de fournir une plateforme de collaboration avec une base de données fournisseurs qui est en forte croissance.
Une fois la base de données fournisseurs bien définie avec toutes les données et métriques fournisseurs assurant une vue à 360° de chaque fournisseur combinée au category management (direct- indirect), la puissante solution RFx ( Request for Information, Proposal, Quote ) d’Ivalua a été configurée avec l’expertise de l’équipe Achats de HDF Energy (dont les profils sont souvent issus de grandes entreprises comme Schneider Electric ou Safran Group qui sont équipées d’outils et de processus similaires ). Le cycle se termine par l’attribution de l’appel d’offres (RFp) avec un processus de contractualisation jusqu’à la signature, également gérée par Ivalua. Processus harmonisés, transparence des informations et reporting sur une seule plateforme.
Ces processus optimisés au sein d’une solution configurable et évolutive comme Ivalua garantissent la conformité et la transparence nécessaires à la politique achats, mais pas seulement.
Encore une fois, dans une industrie à forte intensité capitalistique comme celle des nouvelles énergies, le reporting est crucial. Pourquoi : la rentabilité n’a pas été atteinte, la transparence doit être démontrée, les gains financiers et la conformité aux réglementations également, pour ne citer que quelques exemples :
- La fonction achat doit faire face au risque de rupture de la chaîne d’approvisionnement en évaluant correctement le fournisseur et en diversifiant les risques.
- La fonction achat doit pouvoir montrer aux investisseurs sa crédibilité avec des rapports sur la conformité de la politique d’approvisionnement avec toutes les exigences ESG présentes dans le secteur des nouvelles énergies.
- Des plans de collaboration avec le fournisseur sur le co-développement et la réduction des cycles de mise sur le marché.
Conclusion
Dans un contexte d’industries en hyper croissance, à l’heure de la révolution industrielle 4.0 et de l’Intelligence Artificielle, les personnes sont au cœur des projets de numérisation réussis. Ils sont clefs pour poser les fondamentaux et le cadre permettant de structurer les entreprises en très forte croissance avec les bons processus, les bonnes équipes et les bons outils.
Création 